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La Fin justifie les moyens

Quand on réfléchit à l’écoconception d’une chaussure, la fin de vie est l'un des éléments essentiels à prendre en compte : comment la chaussure va se détériorer une fois qu’elle est sera inutilisable ? Est-ce qu’elle pourra être recyclée ?

 

Une chaussure a une durée de vie plus ou moins longue selon la qualité des matières, de la fabrication, de l’entretien, de la fréquence et du type d’utilisation. Une basket de running se détériore par exemple au bout de 800km de course.

 

Aujourd’hui des techniques de recyclage apparaissent pour allonger la vie de la gomme des semelles par exemple. Ces techniques innovantes sont de belles avancées mais ont encore des faiblesses :

Tout d’abord pour créer des nouvelles semelles en gomme à partir matières recyclées, il faut créer de la matière neuve en plus pour solidifier le tout. Une semelle peut être recyclée jusqu’à 70%. Les 30% seront encore de la gomme neuve que l’on met en production et généralement elle est d’origine fossile (plastique).

La deuxième limite se trouve dans le fait que la gomme industrielle ne se recycle pas de manière infinie. Le processus est complexe et la gomme s’abîme jusqu’à devenir inutilisable et terminer irrémédiablement à la poubelle. C’est le même problème pour toutes les matières synthétiques type Polyester, Élasthanne. Ces matières ne sont pas biodégradables et vont exister des centaines d’années dans la nature pour finir dans les mers, l’air, les océans.

La notion de biodégradabilité est donc essentielle donc lorsque l’on pense à l’écoconception.

Travailler avec des matières naturelles apporte une voie nouvelle pour la fin de vie de nos produits. Notre fabricant de semelles de la Bzzz parle d’apporter « une belle fin de vie » et on trouve cela tellement poétique. Trouver des solutions pour contrecarrer ce problème et créer une basket zéro plastique a été notre challenge N°1 pour la Bzzz.

Notre semelle est composée à 100% de matières végétales. Elle est labellisée EN13432 OK compost. Cela atteste son caractère biodégradable.

Concrètement pour avoir ce label, il faut qu’un produit se biodégrade de 90% en 6 mois dans des conditions de compostage industriel. (non elle ne se détruira pas à vos pieds ou dans votre compost personnel) La semelle Bzzz se détériore complètement en 180 jours (à 80% dans la terre et 20% dans l’air). C’est une avancée phénoménale pour lutter contre la pollution liée à l’industrie de la mode. Pour cette semelle, nous sommes déjà en contact avec des composteurs industriels pour lancer la « machine » du retour à la terre des semelles Bzzz. On vous demandera donc de nous retourner vos chaussures pour lancer ce processus.

Cette semelle coûte 2,5x plus cher qu’une semelle traditionnelle made in Europe en gomme recyclable (mais pas biodégradable). Elle est 4 à 5 fois plus cher qu’une semelle vulcanisée en Asie. C’est le prix à payer pour créer une « belle fin de vie » à nos chaussures.

 

Parce que La Fin justifie les moyens.

 

La Bzzz est disponible sur le site de Supergreen jusqu’au 23 avril

 

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